Les ratios de collecte par habitant et par an dans quelques métropoles qui pratiquent ou testent l’apport volontaire sont assez bas. Ils sont très inférieurs aux ratios mentionnés dans les études de l’Ademe pour des collectes en porte-à-porte.
Depuis plusieurs mois, des métropoles testent la collecte des biodéchets des ménages en apport volontaire. Objectif : permettre aux habitants de trier leurs biodéchets à la source, comme la loi anti-gaspillage l’obligera d’ici au 31 décembre 2023 (article 88), et ceci tout en limitant les coûts par rapport à une collecte en porte-à-porte (voir Déchets Infos n° 216).
Il est probablement un peu tôt pour tirer des enseignements généraux de ces expériences, mais les premières informations que nous avons pu recueillir sur les quantités collectées dans quelques métropoles ne sont pas très enthousiasmantes. A Lyon, par exemple, où la collecte en apport volontaire est testée dans le 7e arrondissement depuis septembre 2021, la collecte était en moyenne, en janvier dernier, de 22 tonnes/semaine. Extrapolé sur une année, cela ferait 1 144 tonnes, pour environ 82 500 habitants desservis (toute la population de l’arrondissement), soit un peu moins de 14 kg/habitant desservi/an. A comparer avec le gisement national moyen de « déchets putrescibles », estimé par l’Ademe autour de 80 kg/habitant/an. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 234.