En France, le taux d’indésirables dans les biodéchets est en moyenne de 5 %, ce qui rend nécessaire un tri après collecte. Le taux de refus de tri est forcément un peu plus élevé. Il pourrait augmenter si la collecte séparée et la tarification incitative se généralisent.
Une autre idée sous-jacente des dispositions de la loi Royal sur les biodéchets et le TMB est que la collecte séparée permettrait d’obtenir des biodéchets presque « purs » et que le compost qui en résulterait le serait aussi. A l’inverse, le TMB serait par nature « impur » et ne pourrait aboutir qu’à un compost de mauvaise qualité. C’est évidemment caricatural.
La qualité des composts de TMB est inégale mais ceux de dernière génération obtiennent des résultats excellents, notamment en termes d’impuretés. Par exemple […].
Quant aux biodéchets triés à la source, ils contiennent des indésirables (comme n’importe quels déchets triés) : sacs plastiques, emballages, pots de fleurs… (voir photo). Le tri après la collecte est donc nécessaire pour les enlever. Sur le plan technique, c’est un tri évidemment moins imposant que celui des ordures ménagères résiduelles (OMR) lorsqu’on extrait la fraction fermentescible, mais il reste néanmoins indispensable. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 127.