La gestion des bateaux de plaisance et de sport abandonnés et des épaves devrait dès 2024 relever de la responsabilité des metteurs en marché, via leur(s) éco-organisme(s). Les bateaux en eau douce ne sont pas concernés par le projet.
Le ministère de la Transition écologique a mis en consultation publique un projet de décret sur la filière de responsabilité élargie des producteurs (REP) appliquée aux déchets de bateaux de plaisance et de sport (DBPS ; voir la consultation, qui sera close le 8 septembre). L’objectif du texte est d’adapter à la filière DBPS les dispositions générales concernant l’implication des éco-organismes dans la prise en charge des dépôts illégaux de déchets abandonnés (articles R541-111 et suivants du Code de l’environnement).
En effet, pour les autres REP, il existe des critères quantitatifs définissant les dépôts illégaux : 100 tonnes minimum pour les déchets non dangereux, ou 50 tonnes après extraction et tri des déchets sous REP, etc. Mais ils semblent difficilement applicables aux DBPS. A titre d’exemple, un voilier de 10 mètres fait couramment autour de 5 tonnes. Et les « amoncellements » (pour reprendre le terme de l’article R541-111 du Code de l’environnement) de bateaux de plaisance ou de sport qui permettraient d’atteindre les seuils des 50 ou des 100 tonnes sont l’exception, les bateaux étant souvent isolés. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 258.
Dans le même dossier :
• Objectifs de collecte en baisse, coûts en hausse
• Les metteurs en marché contre la prise en charge des épaves