L’entreprise Néolithe dit avoir inventé un procédé de « fossilisation accélérée » des déchets non inertes et non dangereux. Les granulats ainsi créés seraient des « puits de carbone ». Mais les données fournies par Néolithe et la façon dont elle les présente méritent d’être questionnées.
La société Néolithe a mis au point une technique de traitement des déchets non dangereux censée les « fossiliser » de manière « accélérée » en les minéralisant et en les rendant quasiment inertes. Elle permet de fabriquer des granulats baptisés « anthropocites », utilisables en substitution de granulats naturels, dans du béton.
Si l’on en croit Néolithe, son procédé n’aurait que des avantages :
— il permettrait de traiter des déchets qui n’ont, sans cela, d’autre solution que l’enfouissement ou l’incinération ;
— il aurait un bilan carbone meilleur que l’enfouissement et l’incinération, Néolithe allant jusqu’à parler de « puits de carbone » ;
— il ne serait pas plus cher que l’enfouissement ou l’incinération. […]
• Broyage et liant […]
• Un bilan carbone un peu enjolivé […]
• Des analyses insuffisantes pour conclure […]
• Des « certifications » qui n’en sont pas […]
• Une « transparence » limitée […]
• Une communication très « optimiste » […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 278.
• Voir aussi notre réponse à Néolithe.