
La filialisation d’une partie des activités de Citeo pourrait, si elle se confirme, être liée au projet de mise en place de la consigne. (photo : Olivier Guichardaz)
Citeo réfléchirait à externaliser dans une ou des filiales une grande partie de ses activités. L’éco-organisme ne dément ni ne confirme. Le cabinet de Bérengère Couillard dit n’être pas au courant. Une filialisation pourrait poser la question de son but, et celle de la non-lucrativité des éco-organismes.
L’éco-organisme « historique » des emballages ménagers, Citeo, vieux de plus de 30 ans (initialement sous le nom d’Eco-Emballages), va-t-il filialiser une grande partie de ses activités : les relations avec les collectivités, celles avec les metteurs en marché, le service recherche et developpement (R&D)… ? C’est en tout cas ce qu’affirme un proche du dossier. L’éco-organisme ne conserverait au sein de la société qui le constitue — si son souhait se réalise — que ce qui a trait à l’agrément lui-même et notamment à l’élaboration des dossiers de demandes d’agrément et au lobbying lié aux cahiers des charges et à la réglementation. Le reste serait donc externalisé dans une ou des filiales créées à cet effet.
Interrogé sur le sujet, le cabinet de la secrétaire d’Etat à l’Ecologie Bérangère Couillard, en charge des dossiers « déchets » et « filières de REP », indique ne pas être au courant d’un tel projet. Le président de la Commission inter-filières de REP (CIFREP) Jacques Vernier non plus.
Quant à Citeo, il nous a répondu : « Nous n’avons aucun commentaire sur ce sujet. » Ce qui n’est certes pas une confirmation explicite, mais pas non plus un démenti formel (qui aurait été possible si notre information était erronée). […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 249.