La nouvelle méthode de calcul du prix de reprise, imposée par les verriers et Citeo rétroactivement au 1er juillet, semble offrir aux verriers plusieurs dizaines de milliers de tonnes de verre, payées en grande partie par les collectivités. Les verriers le contestent. Explications.
Les collectivités qui bénéficient de la reprise du verre par la filière Verre Avenir (reprise dite « option filière ») ont reçu fin octobre ou début novembre un courrier de leur repreneur leur indiquant que le prix de reprise allait passer de 24,38 €/tonne à 13,21 €/tonne, soit une baisse de 46 %, et ceci rétroactivement au 1er juillet dernier. C’est la première fois que le prix de reprise du verre baisse de façon aussi importante, qui plus est en cours d’année, sans véritable concertation avec les acteurs concernés. Selon les verriers, la crise due au Covid serait notamment responsable de cette baisse. Mais les vraies raisons sont probablement plus complexes et, en partie au moins, structurelles plutôt que seulement conjoncturelles. Quant au mode de calcul du prix révisé, il est plus que surprenant. Explications. […]
Dans ce dossier :
• Une procédure de révision du prix exceptionnelle
• Un calendrier non prévu au contrat
• Un sur-stock important de verre collecté
• Le secteur verrier français en crise depuis des années
• Les importations de bouteilles et bocaux vides en hausse
• Forte croissance des ventes en Bag-in-Box®, sans verre
• Une très étrange méthode de révision du prix de reprise
• L’Ademe dément avoir validé le prix révisé
• Développer les exportations de calcin ?
• Augmenter les soutiens pour compenser la baisse du prix de reprise ?
L’enquête complète dans Déchets Infos n° 195.