Au sommaire du numéro 127 de Déchets Infos (6 décembre 2017) :
L’événement
• DDS : l’incroyable coup de force des metteurs en marché
EcoDDS et ses metteurs en marché ont refusé de solliciter un agrément sur la base du nouveau cahier des charges, parce qu’il leur déplaisait. Les pouvoirs publics ont cédé et devraient renouveler l’ancien agrément pour un an.
• Agrément DDS : ce qui ne changera pas en 2018
Il n’y aura pas d’augmentation des soutiens en 2018, ni d’expérimentation de la collecte dite « massifiée », destinée à faciliter le tri pour les collectivités.
• Eco-mobilier tente d’imposer son barème
Pour limiter les soutiens à payer, l’éco-organisme des DEA ménagers veut ajouter des conditions qui ne figurent pas dans le cahier des charges. On ne sait pas si les pouvoirs publics plieront ou pas.
• Les faiblesses des « REP à la française » mises à nu
L’absence de concurrence et le conflit d’intérêts au sein des éco-organismes ont permis, avec la passivité des pouvoirs publics, le coup de force sur la filière DDS. Du grain à moudre pour la mission sur l’avenir des REP, confiée à Jacques Vernier.
A télécharger (réservé aux abonnés) : la lettre de mission de Jacques Vernier sur l’avenir des REP
Dossier
• Biodéchets : le tri à la source ne capte pas tout
Selon plusieurs études, en France et en Europe, le taux de captage des biodéchets par le tri à la source se situe généralement à moins de 50 %. Il atteint 75 % dans quelques rares cas.
• Tri des biodéchets : les capitales européennes à la peine
• Les biodéchets aussi ont besoin de tri après collecte
En France, le taux d’indésirables dans les biodéchets est en moyenne de 5 %, ce qui rend nécessaire un tri après collecte. Le taux de refus de tri est forcément un peu plus élevé. Il pourrait augmenter si la collecte séparée et la tarification incitative se généralisent.
Dans l’actualité
• Léko bientôt KO
L’ex-futur concurrent d’Eco-Emballages pourrait déposer son bilan au début de l’année prochaine.