Les restaurants rapides ont deux mois pour présenter leur « stratégie » pour mettre en place le tri des « cinq flux » et celui des biodéchets. Leur organisation syndicale souhaite une exonération partielle de contributions sur les emballages. La réglementation actuelle ne le permettrait pas.
Un jour avant le recadrage des metteurs en marché de la filière des DDS (voir ici), ce sont les acteurs de la restauration rapide qui sont passés dans le bureau de Brune Poirson pour se voir rappeler leurs obligations, cette fois-ci en matière de tri.
La secrétaire d’Etat à l’Ecologie leur a donné jusqu’à fin mars pour présenter « leur stratégie de mise en conformité avec la réglementation en matière de tri cinq flux et de collecte des déchets alimentaires ». En clair, ils doivent indiquer comment ils feront pour :
— trier en cinq flux (papiers-cartons, plastiques, métaux, verre, bois) les déchets dont ils ont la responsabilité, pour ceux assujettis à cette réglementation ;
— trier leurs biodéchets, pour ceux qui dépassent le seuil réglementaire (10 tonnes/an).
Fin avril, les entreprises de la restauration rapide seront « convoquées pour présenter et faire valider le contenu de leur feuille de route ». Et « à la rentrée de septembre, un premier point d’étape de mise en œuvre concrète des stratégies sera réalisé ».
Pour l’instant, il n’est donc pas prévu d’ultimatum quant à la mise en place effective de ces deux tris, alors que le tri « cinq flux » est obligatoire depuis le 1er juillet 2016 et celui des biodéchets depuis 1er janvier 2016. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 154.
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