Amorce et un sénateur LREM opposé à la consigne ont fait l’objet dans les médias d’informations pas toujours très fondées. Pour sa part, Brune Poirson dénonce les « lobbies très puissants » et « opaques » auxquels elle ferait face.
La bataille pour ou contre le projet de consigne pour recyclage des bouteilles en plastique voulu par le gouvernement sur la base d’une proposition des metteurs en marché prend décidément une tournure assez inédite pour le monde des déchets.
Nous avions déjà raconté comment en septembre dernier, le cabinet de Brune Poirson a appelé plusieurs exploitants de centres de tri en vue d’un échange direct avec la secrétaire d’Etat pour qu’elle leur parle de la consigne (voir Déchets Infos n° 168).
Ce que nous ignorions, c’est que début septembre, quelques jours avant une réunion du conseil d’administration (CA) d’Amorce, le cabinet de Brune Poirson a également contacté plusieurs membres du CA pour les inviter à essayer d’adoucir la position d’Amorce contre le projet de consigne du gouvernement. A notre connaissance, dans le domaine des déchets, une telle démarche d’un cabinet ministériel tendant à essayer d’influencer les dirigeants d’une association d’élus est une première. […]
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Le dossier complet dans Déchets Infos n° 171.