Le tri à la source des biodéchets progresse en pratique et en intention, selon un sondage. Les « craintes et appréhensions » reculent. Des différences notables apparaissent selon les catégories socio-professionnelles, l’âge et/ou les régions du domicile.
La société Sepur, opérateur de collecte et de traitement des déchets, a publié les résultats de sa deuxième enquête annuelle sur « les Français et leurs poubelles » (lire aussi cet autre article). Les personnes interrogées sont plus nombreuses que l’an dernier à affirmer trier leurs biodéchets : 62 % fin 2024 contre 54 % fin 2023 (+ 8 points). Il faut croire que l’obligation de « mise en place » du tri à la source des biodéchets, qui pèse sur les collectivités depuis le 1er janvier 2024, a porté ses fruits, au moins partiellement.
Cependant, paradoxalement, les personnes interrogées sont toujours aussi nombreuses à considérer qu’il manque de dispositifs pour les trier : 35 % fin 2024 comme fin 2023.
Le sentiment sur le manque de dispositif de tri est plus marqué chez les dirigeants d’entreprise, les artisans et les commerçants, et moins marqué chez les retraités et les « autres inactifs ». Géographiquement parlant, il est aussi plus important en Ile-de-France et dans le quart Nord-Est du pays, et moins important dans le quart Nord-Ouest et le quart Sud-Ouest (voir le détail du sondage et notre article de l’an dernier sur le sondage de fin 2023). […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 289.