Le coût de gestion des cartouches de protoxyde est de plusieurs milliers d’euros la tonne. (photo : Olivier Guichardaz)
L’éco-organisme dit faire un état des lieux sur les problèmes posés par les cartouches de protoxyde d’azote (gisement, risques, modes de gestion, coûts…). Les opérateurs et les collectivités disent ne pas avoir été consultés à ce jour. Le gisement augmente, selon un opérateur.
L’éco-organisme des emballages ménagers Citeo indique mener actuellement un « diagnostic » sur les problèmes causés par les cartouches de protoxyde d’azote dans les installations de tri et de traitement de déchets. Objectif : « quantifier » et « qualifier » le problème.
Le diagnostic est, selon Citeo, mené avec « les acteurs du tri », autrement « les centres de tri », mais ni la Fnade, ni Federec, ni Amorce, ni le CNR n’indiquent être au courant. On peut donc se demander quels « acteurs du tri » ont été contactés par Citeo et quelle est la légitimité d’un diagnostic mené dans ces conditions.
Selon Citeo, « certains acteurs […] disent retrouver [des cartouches] aujourd’hui en centre de tri » — on ne peut rien lui cacher… —, mais « c’est très variable d’un centre de tri à un autre et la gestion de ce flux est aussi très variable ».
Toujours selon Citeo, « la consigne de tri en vigueur […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 248.
