La Fnade, Federec et la CME déplorent le manque de capacités de traitement de déchets ultimes, qui gêne les activités de recyclage. Le ministère de l’Ecologie reconnaît des difficultés locales mais estime que la politique du gouvernement doit permettre de les résorber. Question : dans quel délai ?
Il n’est pas courant que les deux grandes fédérations professionnelles Fnade et Federec et leur toute jeune confédération, la CME (Confédération des métiers de l’environnement), s’unissent pour parler d’une même voix sur un ton alarmiste, comme elles l’ont fait mardi 27 novembre dans le cadre du salon Pollutec. Objet de leur inquiétude : les difficultés rencontrées par certains de leurs adhérents à trouver, pour leurs déchets ultimes, des exutoires, en particulier des capacités disponibles en installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND). Le problème survient en particulier en fin d’année, car les capacités maximales des ISDND sont calculées par rapport aux années civiles.
La Fnade, Federec et la CME désignent plusieurs causes à ces difficultés :
• L’activité économique a repris ces derniers mois, ce qui augmente la production de déchets.
• Les capacités d’enfouissement ont plutôt tendance à se réduire. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 150.