Les prud’hommes ordonnent la réintégration de l’ex-directeur des relations institutionnelles de SEDE Environnement (gestion des boues de STEP), par ailleurs ex-président du Syprea, un syndicat de la Fnade. SEDE Environnement et son président ont fait appel.
Le conseil des prud’hommes d’Arras (Pas-de-Calais) a condamné, le 28 juillet dernier, SEDE Environnement, filiale du groupe Veolia chargée de la gestion des boues de stations d’épuration (STEP), et son dirigeant Paul-Antoine Sebbe, à l’annulation du licenciement d’un de ses ex-cadres dirigeants, Hubert Brunet, à qui son employeur reprochait une faute grave.
Hubert Brunet estimait pour sa part avoir été licencié pour avoir dénoncé le harcèlement moral dont il avait été victime. Chargé des relations institutionnelles de SEDE Environnement, il était par ailleurs, depuis 1994 et jusqu’à son licenciement, président du Syprea, un des syndicats de la Fnade (Fédération nationale des activités de la dépollution et de l’environnement), chargé de la valorisation des boues.
Le jugement du conseil des prud’hommes — non définitif car SEDE Environnement et Paul-Antoine Sebbe ont fait appel — ordonne la réintégration d’Hubert Brunet, le paiement de son salaire depuis son licenciement jusqu’à la date de sa réintégration ainsi que le paiement de diverses indemnités. L’appel étant suspensif, la réintégration n’a, à ce jour, pas été réalisée. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 237.